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Neurosciences et éducation, pour apprendre et accompagner

Neurosciences et éducation, pour apprendre et accompagner

… »Le désir n’est pas très éloigné de la joie telle que l’entend Spinoza, la joie qu’il définit comme une quête du meilleur rapport à soi et au monde, une quête, en somme, vers plus de cohérence entre qui on est et comment on vit. »

 

« Du meilleur rapport à soi et au monde… parce que, dans toutes relations à d’autres vivants, nous ne sommes jamais extérieurs. Parce que « l’homme est l’être qui ne peut sortir de soi, qui ne connait les autres qu’en soi » affirme Marcel Proust. Parce que, comme l’ajoute Mireille Cifali, il faut nous assurer que l’autre ne devienne pas otage de nos affects, qu’il nous faut, par conséquent, travailler à ce que « nos actions ne se retournent pas en leur contraire ». pour y parvenir, Maté Gabor insiste : « si nous voulons ouvrir un espace d’apprentissage aux autres, nous devons d’abord le trouver en nous »

« Cet espace de subjectivation suppose un corps pensée, cet amalgame entre corps, cerveau et pensée pour qui veut, en évaluant l’écart entre l’effet attendu et celui ressenti, prendre la juste mesure de l’éthique de ses décisions. Cet ouvrage prend appui sur les neurosciences pour examiner comment offrir un tel apprentissage aux autres aussi bien qu’à soi. »

 

Les auteurs :

Michelle Bourassa – Psychologue et professeure en adaptation scolaire à l’université d’Ottawa, puis à l’universite du Québec. elle mène depuis plus de trente ans des recherches théoriques et appliquées sur les neurosciences et l’apprentissage. Elle forme au Canada et en Europe, enseignants et conseillers pédagogique à l’importance des neurosciences en éducation.

 

Mylène Menot-Martin – Enseignante dans le secondaire et dans le fondamental pendant plus de vingt ans, conseillère pédagogique durant seize ans. elle est chargée de cours en école supérieure de pédagogie et formatrice d’enseignants en formation continuée.

 

Ruth Philion – Orthopédagogue et professeur en adaptation scolaire à l’université du Québec, elle est membre de la chaire interdisciplinaire de recherche en littérature et inclusion. Depuis six ans, elle accompagne les futurs orthopédagogues à prendre en compte les avancées neuroscientifiques dans leur axamens des difficultés d’apprentissage et comportementales des élèves.

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