Les nouveaux services civiques Ana-Nour

Nous voici, les nouveaux Service Civique Ana-Nour ! Nous sommes arrivés en poste mi-septembre et venons de terminer notre premier mois et demi de mission à Lomé. L’occasion d’un petit point sur notre arrivée et le projet Ana-Nour “vu par les jeunes”.

Mais qui sommes-nous ?

Adrien : Je suis ingénieur en biologie et gestion de projets, j’ai déjà quelques années d’expérience professionnelle. Le Service Civique, c’est avant tout l’envie de changer de cadre. Et une bonne occasion pour visiter l’Afrique de l’Ouest, après plusieurs voyages en Asie et en Europe.

Margot : Juriste en droit pénal international, j’ai eu l’occasion de faire la rencontre de Lomé la Belle l’an passé lors de mon stage de fin de cursus. Cette opportunité m’a permis de travailler dans les prisons du Togo pendant 4 mois.
Avant de passer l’examen d’entrée à l’école d’avocat, j’avais envie de vivre une expérience complètement différente de ce dont j’ai l’habitude. Ce service civique en neuroéducation était l’option parfaite, cela me permet de découvrir un tout nouveau domaine et de vivre une expérience humaine intense et complète.

Marie : Tout juste diplômée d’un Master 2 en astrophysique, j’ai décidé de me couper un peu de la théorie avant de commencer ma thèse en 2023. Ana-Nour, c’est pour moi une occasion d’en apprendre plus sur la Neuroéducation, et surtout de découvrir le Togo, que je ne connais pas du tout.

Qu’est-ce que vous faites ici, concrètement ?

Pour nous occuper cette année, nous avons l’embarras du choix !

Au jour le jour, nous sommes d’abord les yeux et les oreilles du conseil pédagogique. Nous rendons visite à chacun des professeurs formés par Ana-Nour et faisons remonter les questions et les difficultés (ou les réussites !) au conseil pédagogique. Nous assurons également le suivi des enseignants, et l’organisation de webinaires tri-mensuels.

En plus de cela, nous assistons l’association dans son fonctionnement logistique et la mise en place de projets à long terme : communication interne et externe, évènements dont le Colloc’ Neuroéducation, partenariats, évaluation de l’action et bien d’autres… Nous apportons la réalité du terrain sur la table du conseil.

Marie : Visiter les écoles presque tous les jours est à la fois un véritable plaisir et une activité très prenante ! En plus des visites des écoles, je viens en appui au comité d’évaluation de l’association sur un projet d’évaluation de l’action Ana-Nour au Togo et des apports de la Neuroéducation dans le programme togolais. La mission la plus difficile pour le moment ? La communication ! Ce n’est pas du tout ma tasse de thé, je laisse volontiers cette activité à Margot et Adrien…

Margot : Pour ma part je m’occupe de la partie juridique et administrative de l’association. Je suis notamment chargée de monter le dossier pour l’installation de l’antenne Ana-Nour Togo. En outre, je vais bientôt participer à l’assemblée générale afin d’en dresser le PV. Ces missions me permettent de garder un pied à l’étrier et d’en découvrir davantage sur le droit des associations qui n’est pas ma branche de spécialité. En dehors de ces tâches particulières je me rends dans les écoles avec l’équipe de service civique dans le but d’assurer le suivi des enseignants.   

Adrien : Les tâches de chaque volontaire se superposent souvent en parties. De mon côté j’aime beaucoup rendre visite aux classes de maternelle et lier avec les élèves même si la langue est souvent une barrière (le français s’enseigne à l’école, les petits ne parlent souvent que Mina au début). Le reste du temps je travaille au QG sur des aspects de communication, formalisation, gestion des outils informatiques…

Comment s’est passée votre installation ?

Nous avons été royalement accueillis par les acteurs locaux et internationaux, passés et présents.

Avant tout, un énorme merci à Soké le coordinateur local, grâce à qui nous avons pu nous sentir dès le premier jour à la maison comme chez nous. Totalement dévoué à la mission, il a mis un point d’honneur à nous présenter à toutes les écoles, et à nous assister au mieux pour le début du travail (et pour sa suite). Merci également à Stéphanie et Patrick pour leur soutien à distance, et les multiples formations qui nous permettent de rentrer rapidement dans le grand bain de la Neuroéducation. Nous avons enfin bénéficié des nombreux conseils (mais pas que) de Colin et Gwen, anciens volontaires à Lomé.

Marie : Je suis particulièrement reconnaissante à l’équipe Ana-Nour pour leur accueil avant et après notre arrivée au Togo. Les deux jours de préparation au départ avec Stéphanie et Patrick ont été un vrai moment d’échange et m’ont personnellement beaucoup aidée à partir. Mais c’est surtout le zèle avec lequel Soké nous a reçu, aidé et continue de nous soutenir, à la fois dans la mission mais aussi dans la vie quotidienne. Il est rapidement devenu un ami avec qui partager de belles expériences, comme par exemple un anniversaire pour le moins animé ! Grâce à lui et nos nombreux voisins accueillants, je me suis rapidement sentie chez moi au QG Ana-Nour et à Lomé.

Margot : Bien que je sois déjà venue au Togo, l’installation n’est jamais évidente il faut le temps de s’acclimater à un nouvel environnement, à une nouvelle maison, à un nouveau quartier etc. Nous avons la chance d’être logé dans un confort similaire à nos habitudes européennes, ce qui enlève une difficulté supplémentaire.

Adrien : L’accueil mis en place par Ana-Nour a été extrêmement important car le choc culturel est réel ! L’installation et la prise en main du quartier, de la ville et de ses alentours prennent du temps mais progressivement nous nous adaptons à ce nouveau quotidien !

Et la vie au Togo ?

Adrien : Après un temps d’adaptation, je commence à voir et profiter des beautés de ce pays. Lomé est vivante et plein d’activités sont à portée de main pour la vie au quotidien. Maintenant, j’ai aussi ma propre moto ! Et je compte bien l’user sur les routes intérieures du pays pour découvrir les autres aspects de la vie Togolaise.

Marie : Je suis tout simplement impressionnée par la différence culturelle entre la France et le Togo. Outre son importance, c’est surtout réaliser son existence qui me surprend tous les jours. C’est avant tout une source d’émerveillement quotidien, et un objectif à long terme : comprendre et intégrer la culture togolaise.

Margot : La vie au Togo est agréable, Lomé est une ville assez vaste et animée, il y a plein d’endroits à découvrir. Le pays étant assez petit, il est facile de partir en excursion pendant une journée ou deux pour découvrir l’extérieur de Lomé. J’ai hâte de retourner à la campagne, notamment à Kpalimé où les paysages sont superbes et la vie paisible. Le retour à la nature fait toujours du bien pour souffler un peu.

Un petit mot pour la fin ?

Notre aventure au Togo a globalement très bien commencé, mais elle ne fait justement que débuter ! Neuf mois ne seront pas de trop pour découvrir la richesse de ce pays, tant dans le domaine éducatif que dans les autres aspects de la société togolaise. Le prisme de la Neuroéducation offre une vision de choix pour approcher la culture du pays, car il touche toutes les générations. Nous vous donnons d’ailleurs rendez-vous le mois prochain pour une présentation de la mise en pratique de la Neuroéducation en maternelle, dans le cadre particulier de la classe Ana-Nour du complexe scolaire des Victorieux. Cette classe modèle offre une vision aboutie du projet que porte Ana-Nour.